Témoignages

Josiane, Congo RDC

"Quand les signes ont commencé à être visibles, mon mari m'a chassée. Je suis revenue vivre chez ma maman qui souffrait aussi de la lèpre. A cause de la lèpre, les voisins nous évitaient, ils ne nous saluaient pas."

"Il y a 6 ans, j'ai reçu de l'aide, les ulcères ont été opérés. Toutefois, mes mains et mes pieds ne vont pas mieux. Mes orteils ont disparu."
Grâce au traitement et aux campagnes de sensibilisation de Mission Lèpre Congo RDC auprès des voisins, Josiane et sa maman ne sont plus exclues. "Nos voisins ont compris que nous ne sommes pas contagieuses. Ils me demandent même de l'aide pour garder leurs enfants quand ils vont travailler aux champs." La garde des enfants est leur seul revenu.
Josiane a un rêve pour l'avenir : "J'aimerais ouvrir une petite épicerie. Je pourrais vendre du riz, du sel, du savon et d'autres produits de première nécessité."

En conclusion, Josiane ajoute : "Mission Lèpre a beaucoup fait pour nous. Dieu vous a envoyés vers nous. Je suis tellement reconnaissante."

Accompagnez Markus Freudiger qui a visité Josiane en visionnant le film

Grâce à votre soutien nos collaborateurs continueront de sensibiliser la population, de dépister et traiter la lèpre pour éviter que les malades soient mis au ban de la société. Ils continueront aussi d'accompagner les personnes affectées par la lèpre en leur donnant les moyens d'améliorer leurs conditions de vie.

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Dons pour le Congo RDC

 

 

Adiya, Inde

Adiya est née il y a 19 ans ; ses parents étaient heureux d’accueillir un deuxième enfant. Mais un an après, ce bonheur s’est effondré.
Son père a remarqué d’étranges taches sur sa peau, un des premiers signes de la lèpre. Paniqué, le couple a essayé de garder le secret, mais la nouvelle s’est répandue rapidement et la famille fut expulsée de leur communauté. Ils se sont alors installés dans une colonie de personnes affectées par la lèpre.

A cause des ulcères, son père ne travaillait que de temps en temps. Adiya a commencé à poser des questions sur ce qui n’allait pas chez son père. D’autant que les enfants à l'école, malgré la lèpre dans leur propre famille, lui avaient dit de rester éloignée de lui. Sa mère lui a expliqué que malgré les problèmes au niveau de ses mains, son père était guéri de la lèpre.

La voix d’Adiya s’est brisée alors qu’elle explique que sa sœur et elle ont dû arrêter l’école. « Ma mère travaillait dur mais nous n’avions pas assez d’argent pour payer les livres. »

Puis un jour, Adiya a pu entrer au Centre de formations professionnelles de Bankura. Son père est fier, elle aura une vie meilleure que la sienne.

Adiya a commencé une nouvelle vie à Calcutta ; elle travaille avec huit autres filles de sa promotion dans une usine de confection de vêtements. Une enseignante du Centre s'est assurée que c’est une bonne place de travail pour ces jeunes filles. Adiya est reconnaissante pour l'aide reçue, elle peut à son tour aider ses parents.

 

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Rabiul, Bangladesh

« Mes mains sont bloquées : je ne peux plus tenir un crayon, ni jouer au cricket avec mes amis. » nous raconte Rabiul, le regard éteint.
Rabiul vit avec sa maman et son petit frère, Ramjan dans un petit village du Bangladesh. Il a été diagnostiqué porteur de lèpre alors qu’il n’avait que 6 ans. Son papa les a quittés dès qu’il l’a appris. Sa maman va travailler chaque jour dans une usine de vêtements où elle ne gagne qu’un maigre salaire. Heureusement, ils vivent entourés de la famille élargie.
Son oncle Ibraham qui a envoyé Rabiul chez le médecin, explique : « Avant, nos voisins pensaient qu’il n’y a pas de traitement pour soigner la lèpre. Mais j’ai la preuve que c’est faux. J’ai eu la lèpre et j’ai été soigné. Je suis complétement rétabli et personne ne sait que j’ai eu la lèpre. »
Rabiul nous parle des conséquences de la lèpre dans sa vie : « Je n’ai plus de sensations dans mes mains qui sont bloquées. Je ne peux plus manger seul. Je ne peux plus tenir la batte de cricket, je n’ai pas assez de force pour jouer avec mes amis. Je ne peux plus écrire, je ne peux pas continuer d’aller à l’école. » Sa famille de milieu modeste est illettrée, personne ne peut lui donner des cours à la maison.
L’équipe de Mission Lèpre visite régulièrement la famille. Elle constate que cette triste et tragique histoire est l’illustration du terrible impact que la lèpre peut avoir dans la vie d’un enfant : comment cette maladie déchire les familles, interrompt la scolarisation, décuple les difficultés économiques et ceci durant des années avant d’être vaincue.
Ce que nous souhaitons c’est que les enfants retrouvent leur regard vif plein d’étincelles.  
Les derniers mots sont d’Ibraham : « Je m’inquiète pour Rabiul mais nous sommes reconnaissants pour l’aide apportée par Mission Lèpre. J’espère qu’il pourra être opéré. Nous pouvons prendre soin de lui mais nous comptons sur vous pour soigner ses mains. »

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Nafisa Aminou, Niger

Comme beaucoup de personnes à travers le monde qui fuient des situations dramatiques, Nafisa Aminou est sortie de ses frontières pour espérer un avenir meilleur !

Nafisa, du Nigéria, a contracté la lèpre il y a plusieurs années. Bien qu'un traitement gratuit efficace existe, elle n'en a pas bénéficié. Ses membres se sont déformés et elle a développé de graves handicaps.

Dernièrement, les ulcères de ses pieds se sont infectés, elle devait se rendre à l'hôpital.
On lui a parlé du Centre de Santé de Mission Lèpre à Danja (Niger). Accompagnée de sa mère, elle entreprend le difficile voyage vers le Niger, la tête pleine d'interrogations : Va-t-on l'accueillir ? Pourra-t-on la soulager voire même l'aider à remarcher ?

A leur arrivée au Centre, Nafisa a enfin reçu le traitement contre la lèpre. Ses pieds sont soignés, ses jambes sont bandées pour diminuer les gonflements et atténuer les douleurs. Elle se déplace en chaise roulante.

Nafisa est extrêmement reconnaissante pour l'accueil, les soins et l'amour prodigués par le personnel de Mission Lèpre.

Elle récupère et réapprend à marcher, la tête pleine de rêves : se marier et avoir des enfants. Même si le chemin de l'indépendance est encore long, elle est ravie de ne pas s'y engager seule et de pouvoir compter sur votre soutien. Sa mère ajoute : "J'espère que tout ira pour le mieux maintenant."

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Parbati Bista, Népal

En admirant ce sourire illuminant le visage de la jeune femme on peut difficilement imaginer toutes les difficultés traversées.
Parbati a contracté la lèpre vers 13 ans. Elle se blessait et ses blessures s’infectaient. Ses orteils et ses doigts se déformaient progressivement. Pensant qu’elle était victime d’une malédiction, on l’a amenée consulter des guérisseurs. Ce retard dans la prise d’un traitement approprié a entraîné des répercussions dévastatrices.
Parbati ne pouvait plus marcher, sur la demande d’un parent éloigné, le personnel d’une clinique de santé s’est déplacé. Pourtant guérie, les ravages affectant ses mains et ses pieds s’aggravaient car on ne lui avait pas appris à prendre soin de son corps endommagé par la lèpre. Les années passaient sans la moindre lueur d’espoir.
Parbati a entendu, un jour à la radio, parler de la lèpre et d’Anandaban, l’hôpital de Mission Lèpre. On expliquait qu’une équipe médicale allait venir à l’hôpital de la région. Aidée par son frère, elle s’y est rendue.
Parbati n’est plus aussi désespérée : « J’avais perdu tout espoir avant d’arriver à Anandaban, mais maintenant j'ai retrouvé de l’espoir. On va m’opérer et me donner des chaussures spéciales, je pourrai à nouveau marcher. Je veux m’en sortir. »
Elle rêve d’ouvrir un petit magasin dans son village et de ne plus avoir à se cacher.

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Riti et Binu, Népal

« A cause de moi, ma famille est dispersée. Binu doit s’occuper de moi et ne peut pas continuer ses études. C’est très difficile en tant que maman de causer des problèmes à ses enfants. »
Qu’est-ce qui amène Riti à tenir ces propos si émouvants ?

Venant d’une région reculée du Népal, la famille Pun a émigré en Inde pour trouver du travail. La lèpre, qui s’est déclarée chez Riti il y a une quinzaine d’années, a fait des ravages. Malgré ses consultations dans différents hôpitaux, elle n’a jamais été traitée correctement. Alors que son mari et son fils sont restés en Inde, elle est finalement retournée au village avec ses trois filles espérant pouvoir être soignée.

Depuis un poste de santé, cette femme désespérée et sa fille ont été amenées à notre hôpital Anandaban. Riti a enfin pu être traitée et ses ulcères ont été soignés. Elle est revenue quelques mois plus tard pour que l’on opère ses pieds déformés. La rééducation est longue et Binu reste à Anandaban pour prendre soin de sa maman. « Ce n’est pas toujours facile mais c’est mon devoir. Cela ne me dérange pas, mais j’aurais aimé pouvoir continuer mes études. »

Riti reprend : « Je suis fière de Binu. Quoi que j’aie fait pour elle en tant que maman, elle en fait bien davantage pour moi. J’aimerais qu’elle reprenne ses études. »

Même si beaucoup n’en font pas autant pour un parent atteint de lèpre, les enfants sont souvent discriminés à cause de la maladie de leurs parents et ne peuvent pas suivre une formation.
Les enfants de personnes affectées par la lèpre ont besoin de votre aide. Vous pouvez leur donner l’opportunité d’envisager un avenir meilleur.

Dons pour les familles affectées par la lèpre